Edito
Ce premier trimestre 2020 s’avère être un très bon cru pour nos chères musiques et laisse augurer de temps moins maussades qu’on ne le pensait… Pour l’americana et le folk, la relève semble être là, avec quelques nouveaux noms qui risquent de compter, comme Robert Vincent, Jonathan Wilson ou Honey Harper. Le jeune Marcus King se penche sur l’acoustique et livre un album dont la fraîcheur accroche tout de suite. Par ailleurs, on peut compter aussi sur la vieille garde qui ne désarme pas on dirait, et c’est tant mieux. Murray Head fait parler de lui à nouveau, dans une visite globale de son oeuvre, alors que chez nous, Louis Chedid vient se rappeler à notre souvenir. L’immense guitariste qu’est Al Di Meola donne une suite à sa première salve consacrée aux Beatles. L’album sorti en 2013 s’appelait All Your Life (A Tribute to The Beatles). Il continue donc de rendre hommage au plus grand groupe pop de tous les temps, avec son interprétation tout à fait personnelle des « oeuvres » du quatuor de génie, sur son nouvel album Across The Universe. Entre ses mains de virtuose, ces petites ritournelles prennent donc une tout autre tournure et brillent différemment. C’est fou ce qu’on peut faire avec six cordes… Quant à notre gros dossier, cette fois-ci vous saurez tout sur les nombreux guitaristes oeuvrant dans la country ou le bluegrass, deux genres dont les frontières sont facilement franchissables et donc souvent franchies… Bonne lecture
La rédaction
Numéro N°51
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