Edito

La vie n’est pas toujours facile. C’est un lieu commun affligeant et vous n’avez pas besoin de lire Guitare Sèche pour l’apprendre. Mais, peut-être que le moment que vous consacrez à la lecture du magazine est un moment durant lequel vous laissez tous ces soucis de côté. C’est bien le but d’ailleurs et face aux coups durs, la musique au sens large, et la guitare plus précisément, sont des confidents de premier ordre. Prenez Jean-Louis Aubert, surpris en plein câlin avec sa Martin préférée sur notre couverture de ce mois-ci : lorsqu’il a perdu son père, sa première réaction a été de s’enfermer avec sa guitare en cherchant à mettre des mots sur sa douleur. Le résultat ? Un album à fleur de peau, Roc’éclair, dont l’effet cathartique se prolonge sur sa tournée la plus entourée, de public comme de musiciens. Et comme il le dit, « Demain sera parfait », puisque cette histoire se termine par un concert dans un Bercy plein à craquer le 28 novembre... Et après-demain alors? Là, c’est à nous de jouer et nous vous proposons les conseils avisés de Pierre Bensusan, Bjorn Berge ou Piers Faccini pour rendre votre musique plus belle et faire de chaque moment avec votre guitare un instant privilégié. Et comme l’inspiration est une denrée précieuse, pourquoi ne pas s’intéresser à ce que les petits nouveaux ont à dire, et écouter Archimède ou Tift Merrit? Vous l’aurez compris, le jour où vous épuiserez les possibilités de vos six-cordes est bien loin d’être arrivé... Bonne lecture ! Julien Bitoun